Les sociétés financières connaissent-elles leur bilan informationnel ?
24 1월 2013 - 10:46AM
Business Wire
Selon Oliver Wyman, cabinet de consultants en gestion
d’envergure mondiale, la valeur des services financiers est en
train de passer rapidement des bilans et de la distribution
physique à l’information. Bien que cette tendance apparaisse à
l’échelle mondiale, elle est peut-être plus facilement observable
dans le secteur bancaire américain. Dans ce secteur, les
entreprises spécialistes de l’information bancaire, telles que les
réseaux de paiement indépendants, les bureaux de crédit, les
agences de notation du crédit, les bourses et les fournisseurs de
données, pour n’en citer que quelques-unes, risquent d’avoir une
plus grande valeur que les entreprises de l’industrie qui se basent
sur un bilan traditionnel, d’ici la fin de la décennie. Le rapport
annuel 2013 d’Oliver Wyman sur l’État de l’industrie des services
financiers intitulé A Money and Information Businessfait observer
que la plupart des sociétés de services financiers ont
l’opportunité de devenir des entreprises axées sur l’information
qui grandissent et monétisent leurs actifs informationnels. Les
sociétés qui exploitent cette opportunité découvriront des domaines
dans lesquels prospérer, même si elles sont confrontées à des
conditions macroéconomiques éprouvantes et à une incertitude en
matière de réglementation. Par contre, les sociétés qui négligent
d’identifier la manière dont le paysage informationnel en pleine
évolution affecte leurs activités pourraient souffrir d’un type de
changement perturbateur similaire à celui que les industries du
voyage, des médias, des télécommunications et de la musique
connaissent.
Les banques et les compagnies d’assurance continuent de
contrôler un vaste ensemble précieux, unique et extraordinaire
d’actifs informationnels. Le 16e rapport d’Oliver Wyman indique
que, dès qu’une société comprend ses actifs informationnels et la
manière dont le paysage informationnel des services financiers peut
aider à monétiser ces actifs informationnels ou les menacer, elle
peut alors développer ce qu’Oliver Wyman appelle le « bilan
informationnel ».
« Nous avons conçu l’idée du bilan informationnel en tant que
mécanisme selon lequel les responsables peuvent commencer à mieux
comprendre leurs actifs, leurs expositions, leurs opportunités et
leurs menaces en matière d’information. En bref, il fournit un
cadre pour comprendre l’impact agrégé de l’information, pour
informer quant à la manière dont les changements au niveau de
l’information vont modifier et affecter les gains, et également
pour donner la priorité à d’éventuels investissements dans le
domaine de l’information », a déclaré Aaron Fine, partenaire chez
Oliver Wyman et principal auteur du rapport.
Les autres principales constatations du rapport sont les
suivantes :
- La « coopétition » entre les sociétés
de services financiers traditionnelles et les entreprises
spécialistes de l’information risquent de compter désormais parmi
les forces les plus dynamiques dans le secteur des services
financiers, rassemblant les forces et les faiblesses
complémentaires des entreprises qui forment des partenariats. Ces
partenariats peuvent produire des opportunités de gains tactiques
importantes en des laps de temps assez courts.
- La numérisation et le flux
d’informations qui s’écoule librement permettent aux clients de
nombreux secteurs d’avoir une vue plus claire du coût associé à
chaque composante pour ce qui avait l’habitude d’être des services
groupés et l’opportunité d’être plus sélectif quant à leurs
dépenses.
- Les « chocs informationnels », définis
en tant que changements du comportement à la suite d’informations
obtenues sur une entreprise, des concurrents ou des clients qui
affectent grandement les gains, peuvent avoir des retentissements
aussi importants que les chocs liés aux taux d’intérêt ou à
d’autres facteurs macroéconomiques. Exemple de choc informationnel
: des clients faisant preuve d’une plus grande souplesse en matière
de prix dans un environnement informationnel en évolution.
- La réussite à long terme de
l’utilisation de l’information dépend non pas du nombre de « buts
marqués » mais de la taille des « buts ratés ». Les entreprises qui
souhaitent être prospères doivent instaurer des contrôles rigoureux
qui permettent d’assurer d’éviter de commettre de graves
erreurs.
« L’argent » est une affaire de valeur, « l’information » est
une affaire de croissance. La valeur de l’argent n’a jamais atteint
un niveau aussi bas ; par conséquent, les sociétés de services
financiers qui se définissent par leur bilan monétaire vont avoir
du mal à grandir. Par contre, celles qui se définissent par le
potentiel de croissance de leurs informations vont connaître un
avenir différent », a fait savoir M. Fine.
Les principales annexes du rapport sont les suivantes :
- La capitalisation boursière des banques
américaines vs entreprises spécialistes de l’information
bancaire
- La montée des informations
- Le changement d’équilibre entre argent
et informations
- L’impact de la valeur changeante des
informations et de l’argent sur les marges des services
financiers
- L’économie sous l’angle des données des
services financiers
- Les opportunités potentielles en
matière d’information à partir des données de dépôt et de paiement
des consommateurs
- Les opportunités en matière
d’informations dans toute la dimension des services financiers
- Menace stratégique n° 1 : La
coopération avec les entreprises spécialistes de l’information
réduit les barrières d’entrée et ouvre la porte sur une concurrence
élargie
- Le paysage mondial des entreprises
spécialistes de l’information financière
- Menace stratégique n° 2 : Migration de
la valeur des acteurs traditionnels vers les entreprises axées sur
l’information (télécommunications mondiales)
- Le bilan informationnel (pour une
entreprise à titre d’exemple)
- Les archétypes des tactiques
informationnelles
- Les banques et assurances axées sur les
informations ; exemple : prêts et appui sophistiqués aux petites et
moyennes entreprises (PME)
Le rapport 2013 d’Oliver Wyman sur l’État des services
financiers peut être consulté sur le site
:http://www.oliverwyman.com/state-of-financial-services-2013.htm
.
A propos d'Oliver Wyman
Oliver Wyman est un chef de file mondial des conseils en
gestion. Le cabinet, qui dispose de bureaux dans plus de 50 villes
réparties dans 25 pays, combine une connaissance approfondie du
secteur à une expertise spécialisée en matière de stratégie,
d’opérations, de gestion du risque et de transformation
organisationnelle. Les 3 000 professionnels du cabinet aident les
clients à optimiser leurs activités, à améliorer leurs opérations
et leur profil de risque et à accélérer leur performance
organisationnelle afin de saisir les opportunités les plus
attrayantes. Oliver Wyman est une filiale à part entière de Marsh
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Oliver Wyman sur Twitter @OliverWyman.
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