Selon Quebecor Media, la CSN et le STIJM continuent à soutenir des allégations sans fondement

A quelques heures du d�but des auditions concernant la plainte d�pos�e par le
Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montr�al devant la
Commission des relations du travail (CRT), Quebecor Media d�plore que la CSN et
le STIJM persistent � soutenir certaines all�gations sans fondement au sujet de
la situation qui pr�vaut au Journal de Montr�al.


Ainsi, la pr�tention de la partie syndicale voulant que Quebecor Media ait
doubl� le nombre de cadres � l'emploi du Journal de Montr�al "dans les mois qui
ont pr�c�d� le conflit" est non seulement outranci�re, mais carr�ment
mensong�re. Dans les faits, le nombre de cadres du Journal est pass� de 64 en
octobre 2006 � 68 en octobre 2008.


Par ailleurs, le rapprochement implicite que fait le syndicat entre la cr�ation
de l'Agence QMI et le conflit au Journal est insidieux et t�moigne d'un d�ni
syst�matique des changements profonds qui touchent l'industrie des m�dias,
changements qui font d�sormais du partage de contenus un des moyens les plus
efficaces pour assurer la p�rennit� des salles de r�daction. Ce projet
pancanadien majeur pour l'entreprise s'inscrit dans le cadre d'une s�rie
d'initiatives, lanc�e il y a plus de deux ans, visant l'optimisation des
op�rations et le renouvellement n�cessaire du mod�le d'affaires de Sun Media, le
plus important �diteur de journaux au pays.


En effet, en mettant des contenus d'information nationale et r�gionale � la
disposition de l'ensemble de leurs m�dias, les groupes de presse sont en mesure
d'affecter plus de ressources � des dossiers exclusifs, � des enqu�tes et � de
l'information locale, le tout lui permettant ainsi de se diff�rencier de ses
concurrents. Or, � titre de plus important �diteur de journaux au Canada, Sun
Media, dispose d'un r�seau qui permet un tel partage. En optant pour cette
approche, plut�t qu'� une agence externe dont les co�ts se chiffrent en millions
de dollars annuellement, Quebecor Media a choisi un mode de travail qui a d�j�
retenu la faveur d'autres groupes de presse, dont Gannett aux Etats-Unis,
�diteur du USA Today, CanWest Global, �diteur de The Gazette et du National
Post. Par ailleurs, cette avenue s'apparente �galement � celle emprunt�e par un
autre grand groupe de presse qu�b�cois dont les quotidiens partagent des
articles r�guli�rement.


Les pr�tentions du STIJM � l'effet que l'agence QMI soit une cr�ation r�cente de
Quebecor Media pour pallier aux effectifs en conflit sont d'ailleurs
contradictoires aux all�gations pass�es du syndicat concernant l'utilisation
faite par le Journal de Montr�al de textes provenant des autres quotidiens du
groupe.


Enfin, la CSN et le STIJM errent en pr�tendant, encore une fois, que la
contre-proposition d�pos�e le 22 janvier dernier par le syndicat �tait de nature
� apporter une solution � la n�gociation. Non seulement cette proposition
�tait-elle identique � celle que le STIJM avait pr�sent�e quelques jours
auparavant, le 16 janvier, mais elle ne contenait aucune avanc�e qui soit de
nature � faire �voluer les discussions. Qui plus est, cette proposition reniait
la signature du pr�sident et de l'ensemble du comit� de n�gociation du STIJM
appos�e sur l'entente de principe intervenue le 30 d�cembre 2008, dans laquelle
le STIJM reconnaissait certains grands principes, dont ceux de la r�duction de
son effectif et de l'augmentation des heures travaill�es sans compensation
additionnelle.


Au vu de la communication �mise hier par les deux organisations syndicales,
Quebecor Media se d�sole que la lecture que font la CSN et le STIJM de la
situation ne semble pas avoir �volu� depuis janvier et cela, malgr�
l'accumulation, au cours des derniers mois, des preuves de la crise profonde qui
frappe l'industrie de la presse �crite au Canada, en Am�rique du Nord et
ailleurs dans le monde.


Dans ce contexte, Quebecor Media s'interroge sur la capacit� du STIJM de faire
v�ritablement avancer une �ventuelle nouvelle ronde de pourparlers devant mener
au renouvellement de la convention collective de ses membres quand, � titre
d'exemple, ses dirigeants consid�rent qu'il serait normal d'�tirer sur plus de
10 ans la fermeture d'un service comme celui des annonces class�es, dont la
raison d'�tre est s�rieusement mise � mal par l'�mergence des m�dias num�riques.


En outre, la fa�on dont la CSN d�nature le d�bat actuel entourant la situation
au Journal de Montr�al d�sole la direction de Quebecor Media. Une telle
appr�ciation de la r�alit� industrielle dans laquelle �volue la presse �crite
depuis quelques ann�es est compl�tement navrante.  La centrale syndicale se
campe dans un mod�le de relations de travail du pass� qui ne vise en rien �
assurer la p�rennit� du quotidien mais plut�t � mener des combats
d'arri�re-garde visant � prot�ger des acquis qui n'ont pu lieu d'�tre.  En usant
de tactiques syndicales d'une autre �poque, la CSN tente de faire diversion �
une conjoncture qui n�cessite un esprit de coop�ration urgent avec l'employeur.


Quebecor Media inc. est une filiale de Quebecor inc. (TSX:QBR.A) (TSX:QBR.B),
soci�t� de communication qui exerce ses activit�s en Am�rique du Nord, en Europe
et en Asie. Quebecor Media poss�de plusieurs soci�t�s actives dans divers
domaines li�s aux m�dias. Elle est, gr�ce � sa filiale Vid�otron lt�e, le
premier c�blodistributeur du Qu�bec et un important fournisseur d'acc�s
Internet, de services de t�l�phonie et de t�l�communications d'affaires. Par
l'interm�diaire de Corporation Sun Media, Quebecor Media est le plus grand
�diteur de journaux du Canada. Dans le domaine de la t�l�diffusion, Quebecor
Media exploite, par l'entremise de Groupe TVA inc., le premier r�seau de
t�l�vision francophone g�n�raliste du Qu�bec, diverses cha�nes sp�cialis�es et
la cha�ne g�n�raliste de langue anglaise, Sun TV. En outre, Quebecor Media
exploite Canoe inc. et son r�seau de propri�t�s Internet au Canada en langues
fran�aise et anglaise. Une autre filiale de Quebecor Media, Nurun inc., est une
importante agence de technologies et de communications interactives au Canada,
aux Etats Unis, en Europe et en Asie. Quebecor Media est active dans l'�dition
de magazines (TVA Publications inc.), dans l'�dition et la distribution de
livres (Groupe Livre Quebecor Media inc.), dans la production, la distribution
et la vente au d�tail de produits culturels (Groupe Archambault inc., TVA
Films), dans la location et la vente au d�tail de DVD et de jeux vid�os (Le
SuperClub Vid�otron lt�e), et dans l'�dition d'annuaires imprim�s et en ligne
par l'interm�diaire de Quebecor MediaPages.
Quebecor (TSX:QBR.A)
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